La Fibre optique : une technique d’avenir porteuse de nouveaux métiers
Entretien avec Grégoire Brams, 37 ans, actuellement en formation Installateur de Réseaux Câblés de Communications (IRCC) de niveau V, au centre de formation du Campus.
« Grégoire Brams, premièrement, quel est votre parcours professionnel ?
Je suis câbleur dans le réseau cuivre depuis 13 ans sur la région Parisienne, pour des opérateurs privés (SFR, Bouygues, Orange…).
Comment avez-vous connu l'existence de cette formation ? Et qu'est-ce qui vous a poussé à opter pour celle-ci ?
Mon agence d'intérim m'a conseillée cette formation à Aurillac. J'ai choisi de l'effectuer car cette dernière me permet d'avoir un diplôme et de m'adapter aux nouveaux besoins de mon métier qui est en pleine mutation, avec cette spécialisation dans la fibre optique.
D'après vous, quels sont les points positifs de cet apprentissage ?
Il me permet d’ajouter de nouvelles compétences à mon CV, de me spécialiser assez tôt en fibre optique qui est un secteur d'avenir et porteur d'emplois pour les prochaines années.
Que pensez-vous des infrastructures et du cadre de travail mis à votre disposition au Campus ?
Je pense que c'est un très bon lieu pour exercer cette formation, avec à notre disposition des équipements en accord avec la réalité du métier. Aussi, le personnel administratif est toujours à notre écoute et nous aide beaucoup, notamment pour toutes nos démarches administratives concernant la constitution de notre dossier et statut professionnel.
Quel est votre projet professionnel après la formation ?
La formation IRCC va me permettre d'être embauché en tant que monteur-câbleur chez Orange, en sous-traitance, à Aurillac.
Enfin, avez-vous quelques conseils à faire parvenir aux futurs stagiaires de cette formation ?
Je tiens à les avertir sur le fait que le métier de câbleur est exigeant, il demande un certain nombre d'efforts physiques et avant toute chose, une grande motivation. En effet, 90% de notre travail consiste à effectuer du tirage de câble et seulement les 10% restant sont consacrés à la soudure, qui est une activité plus minutieuse. Je suis d'ailleurs le seul des 14 apprentis à avoir déjà fait de la soudure. »
Par ailleurs, cette formation IRCC a permis à ce père de famille de s'installer durablement à Aurillac, et d'envisager l'avenir plus sereinement. Elle lui a également donné l'opportunité de découvrir Aurillac et de tomber sous le charme de notre département, qu'il ne souhaite maintenant plus quitter.
Les élèves de la formation IRCC en pratique avec leur formateur dans leur salle du Campus.